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Ayez le courage de devenir vous-même !

par Laurent Ruppy

Avec mon amour d’épouse, Claire, nous avons deux enfants en bas âge.  J’aime m’éclater avec eux : jouer à cache-cache, faire des pestacles, me rouler par terre, courir dans tous les sens. C’est le fun, comme disent les québécois.

Je suis aussi devenu un habitué des jeux d’enfants en tout genre. Parmi un grand classique se trouve la boite à formes. Vous savez, ce jeu dans lequel l’enfant doit faire glisser une forme (cylindre, cube ou encore étoile) dans l’emplacement qui lui correspond. Super bien pour exercer le sens de la précision, l’agilité et pour développer la capacité d’analyse ! Me voilà qui parle comme un enseignant d’une école Montessori. Le truc est que ce petit jeu a beaucoup à nous apprendre sur nous. Surtout quand notre bambin s’acharne à faire rentrer le cylindre dans l’emplacement destiné au cube. Si le jeu est en plastique, en forçant bien, il est parfois possible de faire rentrer la pièce ronde dans la forme carrée. Mais on le sait bien, le cylindre irait tellement mieux dans la forme circulaire.

Parfois, je sens une pression assez semblable. C’est une pression qui consiste à me faire rentrer dans un emplacement qui ne m’est pas destiné. Avez-vous déjà ressenti ces forces qui vous poussent ? Des forces portent les noms de tradition, peur, statu quo, confort, immobilisme, étiquettes, stigmatisations, éducation… Combien sont ceux qui acceptent d’entrer dans une carrière, un métier, une fonction, une responsabilité ou une position qui ne leur correspond pas.

L’histoire de David

Tout ça me fait penser à une histoire assez connue dans la Bible. Celle de David. Le jeune David à qui le roi Saül a voulu coller son armure pour aller combattre le “Vilain-Marvel” Goliath. Le geste est plutôt sympa. Mais le hic là-dedans est que l’armure de Saül  était un handicap pour David, et non un atout. David était un berger. Il lui fallait une tenue légère, une fronde, des pierres et un grand Dieu. Avant de combattre le géant, David a dû faire face à un autre combat. Celui de ne pas rentrer dans le moule.

Nous devons régulièrement refuser de porter un costume qui ne nous va pas. Évidemment, je ne parle pas d’un complet deux pièces/cravate… quoique. Je parle d’accepter de faire ce que les autres attendent de nous. Faire cela, c’est un peu comme accepter de vivre avec un déguisement.

 

La liberté vient quand on assume d’être soi-même.

Quand on chemine pour devenir la meilleure version de soi-même. Cette version totalement mise à jour que Dieu a imaginée pour nous. Ce que l’on est aujourd’hui a peut-être besoin d’être guéri émotionnellement, d’être restructuré, affranchi de certains mensonges. Nous avons besoin de passer par une sorte de rehab intérieure. De dégager de nos vies les “toxines” spirituelles et émotionnelles.


Un choix difficile à faire dans la scolarité est celui de l’orientation. C’est le moment où tu te retrouves devant le Conseiller d’orientation qui te demande ce que tu veux faire de ta vie. Très compliqué de répondre à ça pour un jeune en crise d’identité. C’est une décision qui n’est pas sans conséquence sur la vie. Et je sais de quoi je parle. Je suis orienté vers un bac ES (la voie large pour les indécis) alors que je suis un littéraire. Mais ça, je ne l’ai découvert que plus tard. Je suis persuadé qu’avant de répondre à la question “Quoi faire ?”, il faut d’abord répondre à la question “Qui suis-je ?”.


Pour répondre à cela, il faut aller au-delà de la fameuse réponse, ô combien importante, mais quand même un peu trop générale : “Je suis enfant de Dieu”. Là je parle de vocation. Se posent alors des questions de type  :

  • Avec quelle sensibilité Dieu m’a-t-il créé ?
  • Quelle est ma fibre ?
  • Qu’est-ce qui m’éclate ?
  • Qu’est-ce qui me donne envie de me lever tôt ou de me coucher tard ?
  • Qui m’inspire et pourquoi ?
  • Qu’est-ce qui m’ennuie ?
  • Qu’est-ce qui me fait fuir ? (…)


Je sais, ça fait test de magazine féminin. Mais ce sont de vraies pistes de réflexion.

Une chose simple à faire est de demander à Dieu de nous ce à quoi nous avons été créés.

Pour le Paul de la Bible, la réponse était : Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ (2 Timothée 1.1). Sa fiche de poste était une conséquence de son identité. Pour d’autres, la réponse sera peut-être : je suis un entrepreneur, un artiste, un littéraire, un explorateur, un constructeur, un justicier social (genre Robin des Bois des temps modernes) un communicateur, un soignant ou encore un créatif. La liste peut être encore si longue. De cela découlera ce que vous devez faire.


Ne vous laissez pas enfermé dans un rôle de composition. Ayez le courage de devenir la meilleure version de vous-même.

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Cet article a été écrit par:

laurent Ruppy
Laurent Ruppy
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