Faire de la place dans le rush de notre emploi du temps pour ce qui est réellement important
est une nécessité pour accueillir la bénédiction de Dieu dans nos vies.
Mon épouse, Claire, et moi-même avons créé un espace spécifiquement réservé à notre couple dans notre planning hebdomadaire.
Chaque mardi soir, nous avons un date l’un avec l’autre.
C’est un temps privilégié de discussions, de rires, de partage autour d’un bon repas.
Lors de ce rendez-vous amoureux, pas d’échanges fonctionnels, du type « Qui dépose les enfants demain ? », « Peux-tu récupérer les courses au Drive ? », « As-tu bien appelé untel ? ». On met de côté les smartphones et autres réseaux sociaux.
C’est un espace pour
entretenir et développer notre « amitié amoureuse ».
J’aime mes mardis soir !
Pourquoi faire cela ?
Parce que Claire est une bénédiction merveilleuse de Dieu dans ma vie.
Mon mariage est une bénédiction. Mais pour qu’il le reste et même qu’il se développe, il
est de notre responsabilité d’accueillir et de prendre soin de notre relation. Les choses ne
vont pas d’elles-mêmes.
Pensez-vous à créer de l’espace pour accueillir la bénédiction de Dieu ? Un espace suffisant ?
Nous attendons parfois la bénédiction comme un produit fini ne demandant aucune contribution de notre part.
En réalité, Dieu veut nous faire participer à son œuvre.
C’est son désir depuis le début. Il n’est pas rare dans les évangiles de voir que les miracles sont une œuvre surnaturelle de Dieu associée à une participation humaine.
Dans l’Ancien Testament, dans le 2e livre des Rois au chapitre 4, nous pouvons lire l’histoire
du prophète Élisée et d’une pauvre veuve endettée, à qui il ne reste que très peu. Seulement un flacon d’huile.
Mais voici qu’ Elisée va devenir un instrument de provision pour elle. Il va lui demander de faire quelque chose de bien surprenant : « Va voir tes voisins. Emprunte-leur le maximum de récipients vides. Verse ensuite l’huile dont tu disposes dans ces récipients. »
Franchement étonnant comme demande, non ? C’est pourtant comme cela que le miracle va se produire : augmentation surnaturelle de la quantité d’huile !
En relisant ce récit tout récemment, mon attention s’est fixée sur la nécessité de créer de
l’espace, d’avoir des récipients vides, pour recevoir la bénédiction.
Est-il possible que nous ne bénéficions pas pleinement de la bénédiction de Dieu en négligeant de créer des espaces suffisants pour l’accueillir ? Je crois que oui.
Voici quelques exemples nécessitant que l’on fasse de la place (à vous ensuite d’appliquer le concept au domaine qui vous concerne).
La discipline spirituelle.
Pour certains, la discipline spirituelle consiste en une série de « tu dois ». Tu dois prier, tu dois lire ta Bible, tu dois aller à l’église… la liste est longue. Voici ma conception de la discipline spirituelle : ouvrir un espace relationnel entre Dieu et moi.
Entendre la voix de Dieu et lui parler.
Chaque chrétien possède cette bénédiction : l’Esprit de Dieu en soi. Mais la question qui se pose est : que faisons-nous de cela ?
« Maximisons-nous » cette merveilleuse présence de Dieu en nous ? Comment ?
En créant de façon intentionnelle des espaces pour notre relation avec Dieu afin par exemple de recevoir une parole prophétique pour quelqu’un.
Autre chose, les talents. Pour grandir, un talent (une capacité naturelle) doit être
accompagné de travail.
C’est le combo gagnant. Autrement dit, il faut prendre le temps d’ouvrir un espace de formation et de travail pour faire grandir son talent, pour son développement. Dans le cas contraire, il est fort probable que ce talent demeure à l’état embryonnaire ou demeure enterré.
Un dernier exemple pour la fin, les enfants.
J’ai lu récemment ceci sur les réseaux sociaux :
« Il n’y a pas d’enfant difficile. Ce qui est difficile c’est d’être un enfant dans un monde où les
personnes sont fatiguées, occupées, sans patience et pressées. »
Parents, nous ne doutons pas que nos enfants sont une bénédiction de Dieu. Mais nous avons un rôle à jouer.
Notre rôle est de les amener à grandir spirituellement, émotionnellement et physiquement. Nous devons leur ouvrir des espaces de notre temps et de notre cœur suffisamment larges pour créer un relationnel fort.
La complicité parent/enfant ne vient pas comme par hasard. Des temps de qualité sont indispensables si nous ne souhaitons pas seulement être des tuteurs mais des pères et des mères structurants et aimants.
En résumé, la bénédiction de Dieu est souvent tout près de nous.
À nous de la voir et de libérer suffisamment d’espace dans nos vies pour l’accueillir, l’entretenir et la faire grandir.
Pensez à cela, Jésus était particulièrement préoccupé à accueillir la bénédiction de la voix
du Père dans sa vie sur terre.
Ses journées, ses déplacements et son agenda étaient destinés à faire de la place à la volonté du Père. Suivons donc son exemple !
